Voile-avirons

Bilan

Construction
La construction d'un tel bateau est plus une question de motivation que de compétences.
Pour le Minahouet il faut obligatoirement acheter au minimum le kit contre plaqué prés découpé. Le plan livré est suffisant pour mener le projet mais je le trouve très succinct et certains détails pourraient être approfondi. Ce n'est que mon avis et l'architecte, François Vivier, précise clairement dans manuel de construction qu'il reste toujours des détails non décrit afin de na pas imposer de solution qui freineraient la créativité et l'expérience personnel. Quoi qu'il en soit, ce défaut (si c'en est un) est compensé par la disponibilité au téléphone ou par email aussi bien de M. Vivier que de M. de Larivière (société Grand Largue) le distributeur du kit.

Temps :
360h de travail étalées sur 7 mois. Je ne compte ici que le temps passé sur le chantier en ne prenant pas compte des achats et réflexions.

Finances :
Construire soit même une bateau en bois ne se justifie pas économiquement parlant. (en comparaison avec les produits en plastique)
mon budget est principalement réparti comme suit :
Kit contre plaqué, plan et licence : 2 500€
Kit colle : 265€
transport : 350€
location du local : 250€
protection du chantier : 77€ (tentes, bâches ...)
voiles (voilerie Sextant) : 1 045€
accastillage : 930€ (armement complet, peinture ...)
abrasif, vis : 100€ (environ)
bois massif : 1 100€
remorque : 1 182€
Total : 7 800€

Navigation :
Premières impressions en lac avec peu de vent.
Bien au delà de mes attentes : Le gréement au tiers est très simple mais les performances sont au rendez-vous. Le bateau est très vif et accélère sur chaque risée.

En mer (Golfe du Morbihan, baie d'Audierne ...) jusqu'à force 4.
Le bateau est très agréable à barrer. Si il permet d'embarquer des néophytes de la voile cela reste un bateau chavirable donc attention aux très jeunes.
Dés que le clapot est un peu formé, il mouille pas mal les passagers à l'avant.
En solitaire et sans moteur j'ai encore des difficultés pour passer tranquillement de la propulsion par avirons à la voile.

Transport :
C'est tout bête, mais il faut une remorque. J'ai acheté une remorque à timon cassant Navica NK351 (groupe Mécanorem) avec roues de 13 pouces et 501 kg de PTAC.
Le transport, comme la mise à l'eau, est très simple. Bien entendu la moyenne sur autoroute est revue à la baisse (Je me limite volontairement à 110km/h maxi au compteur) et la consommation à la hausse (entre 0,5 et 0,8 litre d'essence pour le minahouet seul)
minahouet sur remorque

 

Remerciements :
Un tel chantier est réalisable par une personne seule, mais l'aide est toujours bienvenue pour les opérations lourdes, les petits services et les encouragements.

Donc merci dans le désordre à :
Günther pour avoir supporté la poussière et le désordre dans son hangar
M. Gerach pour les jolies pièces en inox.
Violaine (codirectrice de Gigamarée) pour l'achat des tolets en laiton
Damien pour les pièces tournées en bois
Lounace (et Damien aussi) pour avoir de nombreuses fois réceptionné mes colis à la poste
Jürgen, Zuzie, Christoph, Peter, Markus ... Pour les opérations de retournement de coque.
Céline pour m'avoir laissé du temps pour le chantier.
Mes parents qui ont effectué les démarches administratives et le relais postal.

Minahouet en Bretagne
 

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